Mission Infiltration [PV : Hélia]

L'intérieur du Château Noir était très, grand, très sombre, et... très noir. Forcément. Je pouvais comprende aque SN aimait cette couleur, mais tout de même c'était vraiment à vomir au bout d'un moment. On pouvaoit dire que ça tournait à l'obsession.
Hélia, de toute l'assurance dont elle était capable, me poussa violemment vers une porte, évidemment noire. Elle la poussa, et le battant s'ouvrit sans un grincement. On pouvait dire ce que l'on voulait, mais les portes qui grincent, c'est juste dans les films d'horreur. D'habitude, je veux dire dans la vie réelle, les méchants n'aiment pas les portes qui grincent, enfin comme tout le monde, quoi.
Il y avait des gardes partout. Mais vraiment partout. En plus ils communiquaient entre eux, du coup si on voulait s'en débarrasser il fallait le faire en un seul coup, et hors de portée de la vue/de l'ouïe des autres.
Ca schlinguait atrocement, c'était à faire avorter une blatte. Le tapis était lui aussi horrible, il y avait des formes géométriques rouges sang et noir. Et enfin, pour couronner le tout des tableuax pour le mooins.. bizarres étaient accrochés au mur, dans un but à priori décoratif. M'enfin, j'avais bien le droit de ne pas aimer ce genre de scènes, que je ne décrirai pas histoire de vous épargner un usage abusif des toilettes.
Enfin, nous tournâmesz à droite et... Il n'y avait plus de gardes.
Je me tournai vers Hélia.
"C'est par où, maintenant ?" soufflais-je.

"Euh...Par ici" dis-je en désignant l'étroite galerie mal éclairée qui partait sur notre droite. C'est quand même malheureux que les "méchants" cultivent un amour invétéré pour les lumières tamisées. Ils n'ont aucune originalité ... C'est vrai, pourquoi il n'y en a pas un qui aimerait le rose, les bonbons et les pyjamas petits poneys ?

Nous marchions d'un bon pas, le temps pressait ! Chaque instant étaient précieux pour nos deux prisonnières !
Lorsque j'avais déserté, mon principal but avait été de mettre le plus de distance entre moi et ce château... Autant dire que j'avais mal réussi mon coup ! Tout était exactement comme dans mes souvenirs sale, puant, dangereux. J'étais pas pressé de retrouver mes anciens "camarades" de l'Armée et plus on trainait plus j'avais de chance de croiser l'une de mes vielles connaissances... Encore une une bonne raison de ne pas s'attarder.
Après avoir traversé plusieurs couloirs et dégringolé autant d'escaliers. nous arrivâmes devant une grande porte de bois...
"C'est là que ça ce complique..." lui murmurai-je.

"C'est là que ça se complique..." chuchota Hélia.
Effectivement, il y avait deux gardes armés jusqu'aux dents devant la porte. Et apparemment, il n'avaient pas l'air très commode. Entrer ne poserait aucun problème ; sortir serait plus difficile. Je baissai la tête, et adoptai l'air le plus abatuu possible, tandis qu'Hélia s'approchait des gardes. Je la sentais tendue comme pas possible, avec une sorte de fausse assurance peinte sur le viqage. Je poussai un peu sur la manette "confiance" des gardes, histoire de ne pasq se faire pincer.
"J'amène cette prisonnière", dit Hélia en regardant les deux hommes de haut.
Ceux-ci ouvrirent la porte avec respect, dans l'attittude bien connue de l'esclave ma payé qui déteste son chef mais est en admiration profonde devant lui. Nous passâmes sous l'arche de bois, et la porte se referma dans un grincement.

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