Maison d' Aurore

Je regardais la maison que j'avais acheté, elle avait un étage, qui me servirais de salle d'entrainement. Le rez de chaussée comportait deux chambres, une cuisine une salle de bain, et une grande salle à manger. J'avais fais une affaire, elle n'avait vraiment pas couté chers puisque qu'elle était "hantée" mais je n'y croyais pas... Elle était déjà meublé et mes quatre cartons empilés sur le sol de la salle à manger contenaient toutes mes affaires.

J'ouvrais la porte après avoir entendu frapper, et je me retrouvais nez à nez avec une jeune fille, elle était mince et son attitude me laissais penser qu'elle se transformait en chat comme moi, en sondant son esprit j'appris qu'elle s'appelait Ehezel. Je souriais et commmençais :
<<Bonjour, je m'appelle Aurore.

-Tu es très observatrice, et tu peux modifier mes émotions.
J'essayais de ne pas éclater de rire, j'avais beaucoup de mal à garder mon sérieux face à Ehezel qui était surprise, après tout je venais de lui révéler que je connaissais son don. Elle me regardait bizarrement avec son magnifique regard vert. Je me calmais devant son air un peu autoritaire.

"Tu es très observatrice, et tu peux modifier mes émotions."
Elle éclata de rire intérieurement, mais n'en laissa rien paraître. Je la regardais avec nonchalance. Si ce que je pensais était vrai, alors j'avais globalement plus de pouvoir qu'elle, étant donné que je pouvais modifier ces émotions. Elle serait au courant avant, mais elle ne pourrait rien y changer. Je montrai les dents. Un réflexe de chat, j'imagine, mais assez ridicule dans une forme humaine. Bof, et puis de toute façon ce n'était pas mon ennemie.
"Ouais, on dirait bien, dis-je. Je pense que nous avons.. beaucoup à apprendre l'une de l'autre. Enfin, surtout moi, parce que toi, tu sais déjà.. Beaucoup de choses."
Je poussai mon pouvoir au maximum, et la persuadai que ce serai agréable de me parler.

-Je suis d'accord avec toi, mais nous ne sommes pas ennemies.
Je savais quelle me poussait à trouver cette discution agréable, mais je n'étais pas assez puissante pour lutter donc, j'attendais. Je savais aussi qu'avec un don comme le sien, même avec mes aptitudes au combat je ne pourrais rien faire, si elle voulais me tuer elle pourrait. Mais je savais qu'elle faisait partie de la résistance, et si j'était venu là c'était pour l'intégrer aussi.

Le temps était venu de passer aux choses sérieuses. Je pris une profonde inspiration et me lançai, en espérant qu'elle comprendrait:
"Tu sais que... Quelqu'un essaye d'envahir Arak. Je... Je l'aime pas beaucoup. Je la sondais, elle semblais intriguée. Bon et mauvais signe en même temps. Aïe.
Je serrais les dents, et continuais:
"Si tu es contre les envahisseurs, tu devrais... Venir chez moi, cet après-midi."
J'y avais toute une armada de fusils de chasses, sabres et compagnies en cas de nécessités, tous planqués. Moi seule les trouvait avec facilité. Si elle s'avérait du mauvais côté, je n'aurais qu'à m'en... Débarrasser. Discrètement, car les envahisseurs étaient partout. Je ne me rendis compte de la gaffe que je venais de faire que lorsque j'y pensais. Forcément, elle avait suivi tous mes débats intérieurs. Il restait donc deux possibilités: elle était avec les résistants, et on pourrait faire bla-bla. Ou alors elle m'arracherait la tête en quelques instants. Charmant.

Pendant que Ehezel se torturait l'esprit, je me disais que la laisser continuer pouvait être très drôle, mais au risque qu'elle le prenne mal et veuille m'arracher les yeux :
-Je marche, c'est pour ça que je suis ici, mais franchement tu n'es pas discrète...
Pour quelqu'un qui risque sa vie à tous moment, Ehezel n'était pas très discrète par moments. Puis je me demandais où j'avais ranger mon épée quand elle interrompit mes reflexions.

Je soupirais un bon coup. Peut-être qu'elle allait arrêter de me fouiller l'esprit un de ces jours. Enfin, si ça s'arrêtait. Parce que pour moi, je pouvais faire une dépression ou sauter de joie selon la personne la plus proche.
"Bon, suis-moi, soupirais-je. On va chez moi."


Suite dans "Maison d'Ehezel"

-Je te suis
Non, cela ne s'arrêtait pas, je devais constament entendre les pensées des autres, mais un jour je serais assez forte et je pourrais stopper toutes ses pensées et enfin savourer le silence. Je me demandais où était la maison d' Ehezel...

*Il faudra que te créer un sujet...*

Je l'avais fait, mais j'avais presque fini et tout s'est effacé. Enfin, j'ai fini maintenant.

Je rentrais dans ma maison épuisé et en même temps un peu stressée, Ehezel m'avait épuisée, je regardais le salon d'un oeil distrait, quelquechose me gênais mais je ne savais pas quoi... Je levais les yeux vers l'ampoule puis je regardais lentement tout le salon, j'ouvris mon esprit mais rien, aucune pensée à proximité. Je regardais les cartons, ils n'avaient rien, ils étaient à la même place qu'avant. Je sentis un courant d'air et tournais les yeux, la fenêtre de la cuisine était ouverte, alors que j'étais sur de l'avoir fermé, quelqu'un ou quelquechose était entré dans ma maison et était repartit. J'avais retourné la maison deux fois avant de me détendre, rien n'avait été volé mais cette intrusion m'inquiétait...