maison d'Hélia

La porte s'ouvrit en grinçant. Je tâtonnais à la recherche de l'interrupteur. L'ampoule s'alluma sur ce qui était l'entrée de ma nouvelle maison.

Maison ... ce mot sonnait bizarrement pour moi, car je n'avais jamais eu de chez moi. La notion même de maison était pour moi très bizarre... franchement je ne voyais pas pourquoi les gens s'enterraient dans leurs maisons pour voir continuellement les même gens, le même endroit... Enfin bon, pour passé inaperçu j'avais décidé de faire de même : louer une maison et jouer la petite voisine parfaitement normale et sans histoire. Ce que bien sur je n'étais absolument pas.

Dès mon plus jeune age je n'avais fait que bouger d'un endroit à un autre. Je n'ai jamais connu mes parents, j'ai été élevée par un capitaine de l'Armée Noire autrement dit par un imbécile qui portait la même tendresse pour moi qu'à une chaussette sale... L'avantage de ce genre d'éducation était que j'avais appris a me débrouiller seule, à compté que sur moi, et à survivre avec le minimum.

Le capitaine Atesse, mon "tuteur", est l'un des hommes les plus impressionnant que je n'ai jamais vu : 1 mètre 90, 120 kilos et pas une once de graisse, des cheveux poivre et sel coupé en brosse et des yeux gris acier inflexible. On aurait dit qu'avec la simple force de son regard il pouvait faire plié les montagnes. En plus de sa stature imposante il pouvait se métamorphosé en ours blanc, mais ce qui restait le plus inquiétant chez lui s'était son entière et totale dévotion à la cause de l'Armée Noire. Pour faire simple : c'était un fanatique complètement barjo.

Dès que j'avais été capable de marcher Atesse m'a entrainé à me battre, à obéir au doigt et à l'œil, à me servir de mon don, à monter des stratégies militaires, à espionner et à... Tuer. Autant dire qu'il voulait me transformer en parfait soldat : incapable de penser par lui même mais dangereux et obéissant. A 8 ans j'en connaissais plus sur la guerre que sur les Barbies...

Tout refus d'obtempérer dans l'Armée Noire signifie une mort immédiate, j'ai donc obéi à tout. Au nom de ces tyrans j'ai fait beaucoup de choses que je ne me pardonnerai jamais... Sans cillé, j'ai massacré quelques dizaines d'innocents, et rien que je puisse faire ne peut les ramener à la vie. J'étais consciente des horreurs auxquels je participai alors j'ai fui...
...Une nuit, j'ai prit mes affaires, il m'a suffit de quelque tour de passe passe pour échapper à la surveillance des gardes et j'ai disparu dans l'obscurité.

J'ai errer de ville en ville, enchainant les petits boulots, mais je ne pouvais pas rester trop longtemps au même endroit car l'Armée allait tôt ou tard se rendre compte de ma disparition. Avec un peu de chance AT (le surnom "affectueux" du capitaine barjo) penserait peut être que j'étais tombé au combat mais honnêtement j'en doutais. J'allais être recherché un peu partout... Eh oui, apparemment il n'était pas conseillé de déserter de l'Armée noire. C'est pour cela que j'ai décidé de mettre la plus grande distance entre moi et l'Armée.

Et j'ai atterri ici, seul, avec mes petites affaires, mes remords, mon sale passé. J'avais envie d'une nouvelle vie. Une vie dont je n'aurais pas honte, et je comptais bien la démarrer ici.

Le parquet craqua sous mes pieds. Ce bruit me tira de mes sombres pensées. je regardais autour de moi. Le hall était minuscule, à peine de quoi mettre un porte manteau et un vide poche. Une porte sur ma droite menait dans ma cuisine qui n'était pas bien grande non plus mais fonctionnelle et bien équipé. La porte de gauche donnait sur ma salle de bain : douche, lavabo, toilette le tout en faïence bleu marine et en blanc. La porte central donnait sur le salon dans lequel trônait un énorme canapé en cuir moelleux a souhait. Ce dernier me faisait pour l'instant office de lit. Il y avait aussi une grande table en chêne, et dans le fond de la pièce un escalier qui conduisait à l'étage. le 1er pour l'instant n'était pas occupé.

Si quelqu'un était rentré chez moi à cet instant il aurait pu pensé que je n'étais que de passage : pas d'objets personnel si ce n'est une trousse de toilette, quelques livres, un sac d'habits et quelque trucs indispensable, absolument aucun bibelot, aucune image au mur. Pour certain cela aurait semblé vide mais moi c'est ce qu'il me convenais : juste l'essentiel pas plus.

Après un diner vite expédier, un brin de toilette je m'effondrais sur mon chère canapé alors même que le soleil se couchait. Il n'était pas tard mais j'étais crevé.
Avant que Morphée ai pu m'emporter au pays des rêves j'entendis du bruit, ensommeillé je me relevait et regardais par la fenêtre : 2 filles encadraient un garçon ils avaient tous a peu près mon age. On aurais dit que le garçon était prisonnier. Si je n'avait pas été aussi fatigué j'y aurai prêté attention, mais j'étais trop dans les vap. je ferma mes mes volets et me couchais.
J'eus cependant une dernière pensé avant de m'endormir : entre ces 3 jeunes bizarres et l'assassinat d'un type dans le quartier je me demandais si j'avais vraiment eu une bonne idée de m'installer ici. J'espérais ne pas rencontré de problème.

~~[si il y a des incohérences ou un problème dite-le ! ]~~

Non, c'est très bien ne t'inquiète pas. Essaie juste d'éviter les doubles-posts pour demander les avis. Ce n'est autorisé que pour les "remontages" de sujets.
(Très joli la petite histoire) (on est vraiment bizarres ?)

Je m'approchais de la maison de la nouvelle, cette maison avait un air lugubre, comme si elle n'appartenait à personne, je me retournais mais aucun signe d'Ehezel devant sa porte ou devant chez moi. Je tirais Géna qui était très intriguée par une fleur sauvage. Je remontais la petite allé de gravier et pris mon courage à deux mains. Mais avant de frapper, j'inspectais rapidement ma tenu, histoire de voir si j'étais présentable, j'avais opté pour un sweat très large mais chaud, il était bleu ciel et il avait un patte de chien noire en plein milieu, et j'avais mis un jean avec mes baskets fétiche. Je levais la main et frappais deux fois puis je me détendis en attendant que quelqu'un ouvre la porte.

J'arrivai en courant, un peu essoufflée, histoire ne pas rater ce que j'appelais "l'ouverture de porte". Aurore était là, et je lui demandai discrètement si elle arrivai à percevoir les pensées d'Hélia, et, si oui, si elles étaient hostiles, résistantes ou arméesnoiriennes.
"C'est un peu confus, dit-elle. C'est comme si elle avait des pensées arméesnoiriennes mais contredites par un soupçon de résistantise mélangée à du remord, de la haine et de la tristesse.
- Et en français, je peux avoir la traduction ?" demandais-je, rigolarde Quand Aurore relut ce qu'elle avait dit dans mon esprit, elle piqua un fard. Je rigolai de plus belle, mais elle m'asséna une petite tape sur le haut du crâne pour me faire taire.
"C'est un peu confus, dit-elle pour résumer.
- Ça, j'avais compris", souris-je.

( quelques minutes avant)

Je me réveillais dans un sursaut. Mer.. credi !! J'allais être en retard ! Mon deuxième jour ! Je pouvais faire une croix sur mon emploi si je n'arrivais pas à l'heure. Je ne pouvais pas me le permettre : à la fin du mois il y avait le loyer à payer et les placards ne se remplissaient pas tout seul avec de la nourriture...Malheureusement.

Le tavernier du coin manquait sérieusement de personnel. Et je n'avais pas cracher sur l'opportunité ! Hier, il n'y avait pas beaucoup de gens à la taverne alors il en a profité pour m'expliquer mes fonctions. J'étais assigné au bar : cocktails, bière et alcools fort deviendraient mon quotidien c'était toujours mieux que massacres, espionnage et fanatiques ...
En quelques minutes le métier de barman n'avait plus eu de secret pour moi...Pratique mon don. Un coup d'œil et je connaissais les recettes des cocktails par cœur !
Aujourd'hui j'allais aussi découvrir mes nouveaux collègues de travail. J'étais un peu stressé.

Je m'habillais en quatrième vitesse. Un coup de brosse histoire histoire de ne pas effrayer les clients du bar et voilà. Je me regardais dans le miroir ... Pas tip top mais ça allait.

Je pris soin de cacher mon collier : c'était une chaine d'argent à laquelle était accroché un pendentif en forme d'étoile a cinq branche. Un pentagramme autrement dit. Symbole du mal et du diable. Il était l'héritage de mon passage dans l'Armée...Le bijoux était beau mais ce qu'il représentait m'effrayais. Je ne pouvais pas l'enlevé car il avait été scellé magiquement. Laisser ce signe à la vue de tous aurait été comme ce balader en pleine rue avec une pancarte : JE SUIS UNE EX PSYCHOPATHE EN CAVALE, BONJOUR TOUT LE MONDE.

Tant pis pour mon petit déjeuner. je m'apprêtais a sortir lorsqu'on toqua à la porte. J'ouvrit prestement. Purée j'allais être en retard !!
- Bonjour me lança une brune au sweat bleu. Derrière elle, il y avait une autre fille. Mince aux cheveux en bataille et aux yeux vert.
- Bonjour répondit-je essayant d'avoir l'air la plus chaleureuse possible.
J'avais reconnu les filles d'hier soir. Mais le garçon lui n'étais pas là.
Si ça se trouve j'avais raison ! Elles le séquestraient ! Cette pensée me tira un large sourire. Je voyais déjà les gros titres : DEUX FILLES TRÈS AMOUREUSES ENLÈVE LEUR BIEN AIMÉE. Je réprimais un rire intérieur.
- Je me présente, Aurore, votre voisine, dit la brune aux yeux bleu.
- Et moi Ehezel ! chantonna l'autre
- Enchanté moi c'est Hélia, j'aurais aimée faire connaissance, mais là je vais être en retard au boulot !! Passez à la taverne, on boira un verre, se serra l'occasion de discuter !! dis-je rapidement.
Je glissais ma clé dans sa serrure et ferma la porte.
Cette excuse m'arrangeais bien cela me permettais d'avoir un peu de temps pour réfléchir au mensonge que j'aillais raconté sur mon passé.
Il était hors de question de dire : Coucou j'étais dans l'Armée Noire, j'ai fais des truc moches, mais là je leur ait faussé compagnie. Ça vous dit qu'on soit amis !!

(j'espère que ça ira Very Happy

)

Je savais qu'elle voulait nous fausser compagnie mais elle n'allait pas s'en tirer si facilement, après tout, elle avait pensé que nous aimions Ethan...
<<La taverne n'ouvre pas avant treize heure tu sais, il n'assure pas le repas du midi.
Elle me lança un regard trois fois pire que celui qu'Ehezel m'avait fait la première fois.
Mais comme tu es nouvelle, je suppose que tu ne le savais pas.>> Je la gratifiais de mon plus beau sourire.
Son passé avait défilé dans ma tête à l'instant où elle y avait pensé, et je supposais qu'elle serait facile à rallier à la cause de la résistance.
<<Alors, tu es toujours pressée ?>> Demanda Ehezel avant de me jeter un regard qui signifiait mais quelle mouche ta piquée !

"Euh.... Il faut que... tenta Hélia.
- Tatatatata", dit Aurore.
Quand à moi, mon horizon de compréhension s'ouvrait à un mot : rien. J'ai donc sondé Hélia : elle était dans un état bizarre : inquiète, mais aussi tendue, nerveuse, et.. gênée ? Et puis aussi un déluge plus difficile à reconnaître : peur, remord encore.... Bref, un joli petit méli-mélo assez bizarre. J'ai essayé de détendre l'atmosphère en lançant la blague de Paf le chien, mais personne n'a rit. Zut. Alors j'ai baissé le stress d'Hélia, et j'ai un peu poussé sur la curiosité d'Aurore. Et aussi son envie de me dire ce à quoi elle pensait. Histoire que je comprenne ce qui se passait.

C'était raté pour être discrète. Ces deux là allaient me causé des ennuis à vouloir fourrez leur nez dans mes affaires... Mais bon il fallait faire bonne figure. Je m'inquiétais : Que savaient-elles de moi ? La curiosité d'Aurore était trop forte pour être anodine. Et en plus j'allais devoir leur montré chez moi... Ce qui me gênais beaucoup.
Bon eh bien je crois que je n'avais pas le choix. J'allais devoir faire face a la curiosité de mes deux voisines.
- Vous voulez entrez, demandai-je a contre cœur.

<<Puisque tu le proposes si gentillement. Je lui sourit. Tu travaille à la taverne comme barman donc...
-Euh... Oui, mais comment tu le sais ?
- J'y travaille aussi, mais je suis serveuse.
- Ok...>>
Je la suivis dans le salon, sa maison ne possédait aucun biblo. Je ne voulais pas me compliquer la vie aussi je jouais cartes sur table et je vidais mon sac, Géna et Ehezel à mes côtés Hélia n'avait aucune chance de se sauver. Je ne lui voulais pas de mal, mais je voulais en finir.
<< Tu veux oublier ton passé, mais tu ne peux pas, le passé c'est le passé. Le seul moyen de te racheter, c'est avec ton futur.
Je continuais malgré son regard hanté par les regrets et la stupéfaction.
Tu veux te vanger de l'armée noire, tu veux sauver des vies et pas les détruire ? Facile, rejoins la résistance, personne ne te jugera pour ton passé, ils ne verront que tes actes présent. Hélia, arrête de te torturer l'esprit, tu ne sais pas ce que c'est d'avoir des amies, mais nous pouvons te montrer...>>
Comme pour appuyer mes paroles, Géna se mit à gémir et je pense que c'est se petit signe qui décida Hélia. Ehezel quand à elle m'avait écouté comme si j'étais complètement bourrée.

~~Désolé mmais je suis partie dans mon délire...~~

Je la regardai comme si elle avait bu plusieurs tonneaux à la suite, sans reprendre son souffle. Je sais qu'elle lisait dans les pensées, mais quand même... Je sondai les émotions d'Hélia : elle avait l'air un peu surprise par la "grandeur" et la grande pompe d'Aurore.
"Et bien, je ne te connaissais pas aussi..., lui dis-je sans parvenir à trouver le mot juste. Bon, t'en dis quoi ? demandai-je à Hélia. En clair, si tu n'as pas compris, elle te demande si tu veux rejoindre les résistants, c'est-à-dire nous.

Ça ne se passait pas du tout comme je l'avais prévu. Tout allait de travers.
Pourquoi les évènements ne s'enchainaient-ils jamais comme je le voulais ? Mes plans étaient simples : trouvé un job qui me plaise, avoir des amis sympa, bref, me construire une vie tranquille et douillette! Je ne demandais rien de plus!
Non, même ça on ne me l'accordais pas ! Je ne sais pas si j'attirais les ennuis, mais j'avais actuellement dans mon salon deux membres de la résistance. Honnêtement combien de chance y-avait-il que cela arrive ? AUCUNE !
Tout se bousculais dans ma tête.
Comment avais-je pu être aussi bête ? Pourquoi fallait-il que j'omette tout le temps cette histoire de don ? La brune aux yeux bleu, Aurore. Elle lisait dans les pensés ! Ça ne pouvait être que ça !
Cela expliquais tout. Sa curiosité, pourquoi elle connaissait mes émotions, et surtout pourquoi elle connaissait mon passé. J'aurais fais honte à toute l'Armée Noire (pas que ca me déplaise). Après tout une vie d'entrainement, comment avais-je pus baissé ma garde aussi facilement ?
Et pis c'était quoi cette histoire de résistance ? Devant l'Armée, on ne lutte pas, on fuit, on se fait tout petit et on prit pour rester en vie.
Très sincèrement je ne m'étais pas enfui du joug de mes tyrans pour m'engager dans une cause perdu d'avance.
Je fus tenté de m'enfuir. Mais, je ne savais pas en quoi elles se transformaient. Cela m'exposait à de gros risque.
Pire le seconde fille, Ehezel, je n'avais aucune idée de son pouvoir ! Et cerise sur le gateau Aurore devait déjà connaitre mes plans ! Non, décidément, ce n'était pas la bonne solution. En (ex) militaire que j'étais je savais que la meilleur tactique consistais a avoir l'air la plus inoffensive possible, afin d'évité toute confrontation qui ne serait pas à mon avantage.
Et mer..Mince ca aussi Aurore l'avais entendu ! Mais bon, elles n'avaient pas l'air hostiles. Elles me faisaient une proposition. Je réfléchis un instant. De la résistance .... L'idée était folle...Mais, c'était aussi une occasion de me racheter. J'en étais consciente.
Ces pensé avaient défilé dans ma tête en l'espace d'une seconde.
Ehezel me fixait attendant que je réponde.
- Vous dites résistance ? Je m'esclaffais. Arrêter de plaisantez ! Sérieusement, l'Armée Noir, c'est pas les Bisounours ! dis-je ironiquement. Sans déconné, vous êtes combien ? De résistants je veux dire !
Je n'attendis pas qu'elles me répondent.
- Parce que à 2, allez 3, admettons que j'en fasse partis. Vous croyez pas que ça risque d'être un peu compliqué de démonter l'armée la plus puissante de notre monde ? Un peu comme si j'essayais de boire toute l'eau de la mer. Répliquais-je avec aux lèvres mon plus grand sourire.

Je ricanais discrètement, son petit manège intérieur m'avais beaucoup amusé. Mais elle avait raison, nous étions en sous effectif..
<< Nous ne sommes que deux et demi dans cette ville à ma connaissance, biensur, je ne compte pas la chienne... Je me tournais vers Ehezel. Mais vu que tu débarque de l'armée noire, tu ne te doute surment pas qu'il y a tout un réseau de résistants, mais notre ennemi ne s'en doute pas puisqu'il pense que tout le monde a trop peur pour se rebeller. Mais comme dans chaque dictatur, il y a des opposants.>>
Géna aboya pour montrer qu'elle était d'accord, ce qui me fis de nouveau penser qu'elle était très bizard comme simple animal. Ehezel ajouta :

"Et surtout.... Le dictateur, dès qu'il découvriras les opposants, en aura... peur, dis-je comme si il s'agissait d'une évidence. C'est prouvé, et j'en ai déjà... fait les frais, si je puis dire."
En effet, j'avais déjà combattu contre les Armées Noires, m'était déjà retrouvée face au chef. Le Seigneur Noir. Je lui avais dis que chez les résistants, on trouvait charmants tous ces petits 'noirs', parsemés un peu partout, mais que, bon il fallait encore que le noir lui aille comme un gant. Il paraît que le noir affine, à ce train là, il devait avoir l'air anorexique !
M'enfin, passons. En disant cela, je l'avais sondé, et j'avais senti sa peur à l'évocation des résistants... Bon, en même temps, maintenant il connaissait ma t^te, mais moi pas la sienne, parce qu'il portait un genre de masque. Et puis j'avais réussi à m'éclipser de la petite fiesta du noir, et je m'étais retrouvée dans cette bille, à deux pas d'un gars qui ne connaissait pas mon nom mais dont toutes les troupes voulaient ma peau. Charmant.
Toutes ces réflexions n'avaient pas duré très longtemps, j'attendis donc qu'une des deux réplique.

</blockquote>

<<Tu n'es pas obligée de répondre tout de suite, mais si c'est le nombre qui te fais peur, cela signifie que tu crains l'armée noire. Tu ne seras jamais libre si tu ne les affrontes pas.>>
J'avais touché une corde sensible, la liberté. Tout être vivant n'a qu'un rêve, être maître de son destin. Depuis toujours, je réfléchissais sur ce genre de thèmes, ceux qui touchaient chaque personne, chaque chose sur cette Terre.
<<La liberté n'est qu'une barrière que ton esprit imagine...>>
Je ne m'étais pas rendu compte que je venais de parler à voix haute avant d'entendre les pensées d'Ehezel et Hélia qui, visiblement me voyaient de plus en plus comme une folle. Spirituelle certes, mais folle tout de même.

Aurore était pour le moins ...étrange mais elle avait raison. C'était ma voie. J'étais bien placée pour savoir qu'il fallait stopper l'Armée. Et nous savions que cela ne serrait pas une tache facile. Loin de là. Personne n'était de trop. L'enjeu en valait la chandelle. Les carnages cesseraient.

- Bon on signe où pour rejoindre le club des fol-dingos, dis-je en rigolant, Les causes perdu c'est mon dada apparemment !
Et au fait c'est qui le demi résistant ?

<< C'est un gars qui se transforme en coyote, il est enfermé dans ma cave.
Elle me regarda avec des yeux aussi ronds que des billes. Elle pensait que je rigolais, mais devant mon air sérieux elle hésita.
- T'es sérieuse ?
- Elle est sérieuse, mais il est débile et on sait pas si il est vraiment de notre côté...
- Mais tu peux lire les pensées ...
- Oui mais monsieur est immunisé contre contre mes pouvoirs. Ce qui m'énervait au plus haut point. Et comme par hasard il ne bloque pas Ehezel...
- Ouai, comme par hasard. Reprit mon amie.
- Moi qui croyais que c'était votre amoureux et que vous l'aviez séquestré...>>
Et elle éclata de rire comme si elle avait dit quelque chose de marrant, mais son humour me dépassait.

"Euh... t'es née comme ça ou t'as pris des cours du soir pour l'humour pourri ? ne pus-je m'empêcher de dire.
- J'suis née comme ça, me répondit-elle du tac au tac, moqueuse.
Tant mieux, on a pas le temps pour perfectionner ton art, assurai-je.
- Pour quoi il faudrait le perfectionner ? demandèrent mes deux... amies, désormais, ébahies.
- On ne vous l'a jamais dis ? Le rire est une arme. Une défense. Un médicament. Le rire soigne, le rie empoisonne, le rire tue. Les blagues passent les frontières, telles des flèches tendus sur un arc d'éternité. Le rire est un sabre, il pénètre les défenses de l'ennemi, les corrompt de l'intérieur. Il n'y a plus qu'a... frapper."
Je terminai cette envolée sur un petit sourire pensif. J'avais déjà eut l'expérience de l'arme du rire. Elles acquiescèrent en silence, sans doute plus impressionnées par ma folie que par mes paroles - et leur sens.

Oulala (N) c'était légerement plus grave que ce que je pensais... J'étais assez ouverte d'esprit, mais quand même. Combattre l'Armée Noire à coups de blagounettes... j'étais...Comment dire, pas convaicu du tout.
Sérieusement, devant un enemi armé jusqu'aux dents, est ce qu'il vous viendrai à l'idée de lui raconté une blague des carambars ? Moi, non. M'enfin je n'insistais pas. Il faut de tout pour faire un monde.

- Tu prend quoi Ehezel ? Faut arreter la fumette, parceque ça deviens inquiétant ! T''inquiète ma poulette, je respecte. Fait ce que tu veux. Après tout, chacun sa vie ! (j'avais une malheureuse tendance à faire des rimes débiles, mais bon commme je l'ai dis précedement, il faut de tout). Lançais-je tout en allant dans ma cuisine. Je me sortis un bol. Je repris en clamant à travers la porte :
- On discute, les filles, mais moi j'ai pas déjeuné et j'ai la dalle ! D'ailleurs votre pseudo prisonier vous en faites quoi ? Vous le laissez pourrir dans votre cave ? Ou vous allez lui faire faire prendre l'air ?

Ethan... Je pensais qu'il allait bien, après tout il avait eu du pain hier avant de péter un plomb devant Géna.
- Il va très bien tu sais, il a eu du pain hier mais par précaution, Ehezel ira le nourir quand j'irais travailler. Je me retournais vers celle-ci. - N'est-ce pas ?
- Euh...Euh
-Voilà c'est réglé. Hélia, j'ai pas déjeuné non plus, tu partages ?
Géna lui sauta dessus puis elle la supplia du regard pour avoir un peu de nourriture. Je souriais et je la regardais avec le même regard.

Les yeux de chien battus c'était irrésistible. Je sortis deux bols suplémentaire.

- Je supose que c'est pareil pour toi Ehezel ?
- Je n'ai rien avalé depuis hier. Repondit l'intéresé.
- Alors c'est petit dej' pour tout le monde ! Je dois avoir de la viande pour le chien.

A l'évocation de nourriture, l'animal semblait s'être eveillé, comme si elle savait parfaitement de quoi il en décousait.
Sûr ce, elle bondit de mes genoux. Et ce positiona en face du garde mangé qu'elle fixait intensément. Elle s'assit, pencha la tête sur le coté, remua queue, et attendit. Je sortis une tranche de jambon du garde mangé. Elle avait du flair !!
On déjeuna copieusement. La chienne aussi d'ailleurs ! Chocolats chauds, gâteaux, croissants, fruits, de quoi être parfaitement rassasié.

Je regardais l'heure, il était déjà midi ! Et je devais finir la promenade de Géna et me préparer pour aller au travail.
<<Euh les filles, il est tard et je dois finir la ballade de Géna et je vais commencer à me préparer pour aller au travaille, Hélia, on y va ensemble. Ehezel je te tiens au courant pour Ethan et tu n'oublie pas de passer le nourrir pendant mon absence...>>

¤¤¤45 minutes plus tard¤¤¤

Je m'étais préparé très vite puisque la ballade avait pris plus de temps que prévu, je frappais à la porte et j'attendis ma nouvelle voisine, on avait les même horaires, c'est-à-dire que l'on travaillais quatre jours par semaine, et par chance, nos jours de repos coïncidaient. Ehezel était rentré chez elle et je me demandais comment elle passait le temps. Hélia finit par ouvrir et nous allions enfin au travaille.

~~Ehezel a un bug d'ordinateur, donc on continue un peu sans elle, Hélia tu peux créer un sujet "Premier jour de travaille" dans la taverne s'il te plaît ?~~

Certes merci de la préventions Aurore. Smile

Pour la Taverne, je vais faire une partie cuisine, et une partie salle où les gens mangent, pas besoin de "sortir" et "rentrer" dans le sujet à chaque fois, vous n'(avez qu'à poster dans les Cuisines, OK ?

De rien, on postera dans les cuisines alors. Very Happy

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