Suite du marché ?

-Je m'appelle Ethan. Vous avez un secrétariat ?
Je regardais Ehezel, avec des yeux lourds de sens. Cet idiot croyait vraiment n'importe quoi...
Je le regardais droit dans les yeux pour le mettre mal à l'aise.
-Pourquoi tu nous espionnais ?
- Je voulais savoir si se n'était pas un piège de l'armée noire pour attirer les résistants.
-Tu crois que l'on va te croire ? Puisque je ne pouvais pas lire ses pensées, j'étais un peu nerveuse.
- Oui vous allez me croire puisque j'ai une preuve de mon honnêteté.

~~C'est à toi de trouver la preuve, je n'ai pas d'idées~~

"Ouaip, là, il n'y a aucun doute, c'est sûr... Il n'y a absolument aucun doute, c'est avec ce morceau de métal tordu que tuva nous prouver qu'on est du même côté...
- Il n'y a pas que ça"

"R pour Recherché, précisa-t-il.
- Ouaip, là c'était un lot."

"T'en penses quoi ?"

Je regardais le R puis Ehezel. Je ne savais pas quoi penser, et je voulais rentrer à la maison pour pouvoir oublier ce mal de tête.
-On peut le ramener chez moi, on l'attache et on le met dans la cave, j'en ai marre, je veux rentrer et me reposer un peu.
-Eh ! Ne faites pas comme si je ne vous entendais pas !
- Tu n'as pas ton mot à dire.
Je regardais Ehezel en attendant sa réponse, et je me tournais vers Ethan pour m'assurer qu'il ne bougeait pas.

"Si ça te chante. De toute façon, même si il est de notre côté, il est tellement stupide que ça ne changera pas grand-chose.
- Héééé !dit Ethan, pas content.
- Ta bouche, soupirais-je. Bon, lève-toi, on n'a pas que ça a faire."[/i
Il se leva comme si il n'avait attendu que cela toute sa vie, et je lui donnai un petit coup dans les omoplates.
[i]"Avance, on va pas passer la nuit ici. Nom d'un spaghetti brûlé, qu'est-ce qu'il est chiant ! "
Aurore pouffa, et le garçon lui jeta un regard noir. Il prit un air angélique, et demanda :
"Comment vous vous appelez ?
- Parce que ça te regarde, peut-être ? Pour l'instant, t'as qu'a m'appeler Grand Maître Parfait, et tant qu'à faire, GMP."

-Grand maître parfait ?
Ehezel avait beaucoup d'humour quand elle voulait. Je la suivis trop contente de pouvoir enfin rentré à la maison. Mon amie n'avait pas l'air d'aimer Ethan et c'est dans ces moments là, que j'était heureuse qu'elle soit de mon côté. Je regardais notre "allié", et il me regarda avec un regard mauvais.
-Et toi ? me lança t'il. Comment je suis sensé t'appeler ?
-On va dire Maître Adoré.
Je lançais un regard à Ehezel qui eut un petit sourire en coin.

"Adoré, je sens que ça risque pas, c'est un peu trop capilo-tracté pour la tête de singe diaréheux qu'il fait."
elle était amusée ? Je poussai là-dessus et augmentai la rancœur d'Ethan.
J'allais me déchaîner.
"En même temps, c'est peut-être sa tête habituelle, et c'est pour ça que les AN n'ont pas voulu de lui."
Nous étions enfin arrivés chez Aurore, et je lui demandai où se trouvai sa cave. Elle m'indiqua une direction, et j'allais ouvrir la porte, passant devant Ethan. Je descendis rapidement les escaliers, deux à deux, sortis une corde de ma poche, et fit un petit mouvement du doigt. Ethan se tourna en soupirant comme si j'allais le manger.
C'est bon, persiflai-je, je suis pas sadique, seulement d'humeur massacrante envers les gens stupides aux mauvais prétextes."
Je l'assit sur une chaise de force, et lui nouai les bras dans le dos.
"Il n'y a pas d'autre issue que la porte par laquelle ont est passés ? demandai-je à Aurore.

-Non, j'ai fouillé la maison en m'installant, le passage secret ne donne pas dans la cave.
- Je commence à avoir faim. Lança Ethan.
-C'est pas notre problème ! Ehezel ne l'appréciait VRAIMENT pas.
- J'ai du pain de deux jours en haut, je vais lui donner ça.
Mon amie ricana mais Ethan ne trouvait pas ça très drôle. Je ne fis rien quand il me fusilla du regard et je montais les escaliers sans me soucier de Géna qui descendait voir ce qui se passait en bas. Je me retournais et lui lançais :
"Surveille le, je ne sais pas si il est gentil ou méchant."
Elle me regarda et je su, sans lire ses pensées qu'elle avait compris.

Ethan sembla vouloir bouffer la chienne du regard. Je lui mis un coup de pied à un endroit stratégique, et me levai, histoire de me détendre un peu. Qu'est-ce qu'il était chi... ennuyeux !
"Tu n'aurais pas quelques petites choses à nous dires? Dans le genre ..."
Je me mis à parler à toute vitesse.
"Qui es tu, pourquoi (en vrai, bien entendu) nous espionnais-tu, pourquoi, si tu veux vraiment devenir résistant, tu nous a espionné, c'était vraiment le meilleur moyen de te faire repérer, et pourquoi on dirait que tu ne t'es pas lavé depuis environ deux ans ?"
Son estomac gargouilla au milieu de ma tirade. Il était désormais en train de regarder le plafond avec un certain intérêt
"Et c'est quoi ton don, par ailleurs ?" demandais-je alors qu'Aurore revenait.

- Je vous ai dit la vérité, je ne voulais pas tomber dans un piège, j'ai été enfermé pendant un an dans une prison de l'armée noire, et je ne veux pas y retourner ! J'ai le don de bloquer le pouvoir des autres, et de detecter leur catégorie.
- Leur catégorie, c'est à dire ? Je me sentais idiote en lui posant le pain sur les genoux.
- Comment je vais manger avec les mains attachées !
- C'est ton problème. Lança Ehezel.
- Répond d'abord à nos questions, quel genre de catégorie ?
- Toi, Grand maître parfait. Dit-il avec ironie. Ton don touche les gens sur le plan émotionel, et toi, Maître adoré, ton don est en rapport avec les pensées...

"Ah, oui, ouvre la bouche pour manger, ça ira mieux,

Et j'adore mon nouveau nom. Et alors ? Qu'est-ce que tu veux que ça nous fasse ? J'imagine qu'Aurore peut savfoir aussi quel est le pouvoir des gens, étant donné qu'elle lit dans leurs pensées ! "

"Et à part ça ? t'as d'autres trucs à dire ? Genre, quelle est la configuration architecturale des prions, quel sont les notions politiques de Seigneuriou (petit surnom du Gros Gros Méchant) et combien il a de sbires, acolytes et membres de sa secte ?

- Alors tu t'appelles Aurore, enchanté. Et pourquoi je te dirais toute ces informations, je ne t'obéis pas, et c'est mon tour de faire du chantage.
Notre prisonnier semblait sur de lui, je regardais Ehezel en me souvenant quelle avait gaffé pour mon nom et lui donnait un coup de coude.
Sentant que la tension était montée d'un cran, Géna qui jusque là était couché à mes pieds se leva et grogna Ethan. J'espèrais que cela n'empirerait pas...
Mais sans prénenir, l'idiot se transforma en coyote, il n'était pas très grand mais ses crocs en disaient long sur le danger qu'il représentait. L'odeur de sa fourrure me rappelait quelquechose, mais je ne savais pas quoi. Je sautais sur l'animal pour l'empêcher de fuir.
"Ehezel, ferme la porte vite !

Je bondis, et claquai la porte d'un coup de talon bien ajusté. Ensuite, j'effrayais au maximal l'animal, et lui sautai dessus, sur un autre bout que celui d'Aurore. Je me fis tout de suite envoyer à l'autre bout de la pièce.
"En position de faire du chantage, il pensait à quoi, là ?" grommelai-je en attrapant une grosse code. Je m'en servis pour l'attraper avec les pattes arrières et ensuite je l'assommai.
BOUM!
Un bon vieux coup de poing à l'arrière du crâne, entre la nuque et la tête.
"Voila,dis-je à Aurore.
- Joli travail, répondit-elle en me tapant dans la main que j'avais tendue.
- Tu as été mordue ?
- Bof, ça va, et toi ?
- Je survivrai. Désolée pour ton nom, j'y ai pas pensé, de toute façon, si c'est un ennemi, et si on veut sauver notre peau, il n'a pas intérêt à sortir d'ici. Mais il faudrait un moyen de l'empêcher de se transformer. T'aurais pas ça en magasin ?" plaisantais-je.
Aussi, quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'elle désigna...

Mwouhahahahahaha !!! Je suis sadique ! Que vas-tu bien pouvoir inventer ? Twisted Evil

Je désignais le mur de l'escalier avec un grand sourire. Géna guettait la bête avec attention, elle avait l'air de prendre ce rôle très à coeur. Je montais les escaliers de trois marches puis je donnais nonchalament un coup de coude dans une pierre, celle-ci s'enfonça puis j'entendis le doux bruit du mécanisme qui s'enclenchait et je regardais un bout du mur se déplacer. Il y avait un petit renfoncement où des objets (armes ou objets enchantés ) étaient fixement accrochés. Je pris un collier et un bracelet et je me tournais vers Ehezel qui avait gardé la bouche ouverte depuis le début.
<<Le bracelet c'est pour que quelqu'un ne se transforme pas en animal et le collier pour qu'un animal ne se transforme pas en humain, ils sont magiques, et il s'adapte à la taille du porteur, et il faut cette clé pour les ouvrir. Je désignais mon pendentif en forme de chat et j'appuiais dessus, il s'ouvrit en révèlant une clé. Tu choisis quoi, le collier ou le bracelet ? >>

"Ben le collier, il est en format bestiole.", répondis-je.
Je souris. Aurore n'avait vraiment pas fini de m'étonner. Ethan, où la bestiole qui avait prit sa place, grogna et remua, mais ne se réveilla pas.
"J'imagine que ta porte de cave se ferme à clé", dis-je.
Elle acquiesça et me tendit une clé. Je sortis, lui fis signe de me suivre, et tournai la clé dans ladite porte. Un gémissement retentit. Je soupirai longuement, rouvrit la porte, laissait Géna passer, et retournai la clé dans la serrure. a double tour.
"On fait quoi, maintenant ? demandais-je à Aurore. Je suis en panne d'idées".

-On appelle la fourière ? Devant son regard, mon sourire s'éffaça. On le laisse la pour... Je me retournais, le soleil se couchait. Pour la nuit et demain mon mal de tête aura disparus, et comme il est en animal, son don est affailblis et avec un peu de chance je pourrais déchiffrer ses pensées. Tu pourras modifier ses émotions pour qu'il pense à la prison, enfin si c'est vrai. Biensûr, tu peux dormir là si tu veux...
Je me dirigeais dans ma chambre pour prendre des vêtements de sport et je me dirigeais vers la salle de bain. Géna était restée avec Ehezel et j'espèrais quelle ne ferait rien d'irréparable...

"Merci. Je vais me changer chez moi et je reviens, si ça te dérange vraiment pas."
Je ne tenais pas à m'incruster, mais Ethan m'avait fait froid dans le dos.
Je rentrai chez moi, me changeai en vitesse, en priant pour qu'Aurore ne rigole pas devant mon ridicule pyjama constellé de petits poneys roses.
Je rentrai chez ladite, et m'installai par terre. Je n'allai quand même pas m'incruster à ce point là. Il n'était pas tard, et j'avais besoin de réfléchir. Elle m'aperçu dans ma tenue, et piqua une véritable crise de fou rire. Je soupirai longuement, et me transformai en chat. Pourvu qu'elle ne continue pas à rigoler !

Je métrisais enfin mon fou rire, mais bon j'avais une bonne excuse, Ehezel et son pyjama petit poney, c'était un truc incroyable. J'étais habillée en pyjama aussi mais le mien était plus basique, un jogging noir trop court et un t-shirt de la même couleur.
"Tu peux dormir dans la chambre d'amis, elle est là pour ça. Géna ne te dérangera pas, elle dort dans ma chambre et elle ne bouge pas de la nuit. Mais si tu veux rester par terre, je ne t'en empêcherais pas.
Je mis des croquettes à ma chienne qui avait l'air désespérée et je m'assis sur le canapé pour regarder la télé histoire de me changer les idées.

~~Excuse-moi mais comment tu fait pour savoir ou dort ta chienne alors que tu l'a depuis ce matin ?~~

J'acquiesçais à la proposition de la chambre d'amis. Je n'étais pas du tout masochiste, et le sol n'était pour ainsi dire pas très propre. Je me rendis dans la chambre en question, et m'écroulai comme une masse sur le lit. Je somnolais quelques instants, puis, voyant que le sommeil ne venait pas, je devins chat et revint dans le salon. Je sautai sur Aurore, la regardai avec un air suppliant, et m'installai pour dormir.

Je l'ai que depuis ce matin, mais elle a toujours été dans mon coeur tongue

Ehezel était couchée sur mes genoux et je la caressais, je ne pouvais pas résister à ses yeux suppliant. Géna me fit une petite crise de jalousie et elle se coucha sur le canapé et je me résignais à la caresser aussi. Un bruit sourd venant de la cave m'avertit qu'Ethan venait de se rêveiller. La télé n'était pas particulièrement interessante et avec les soupirs ensommeillés de ma chienne et de mon amie, je finis par m'endormir.
Mes rêves étaient flous et s'enchainaient sans que je puisse comprendre si ils étaient importants. Cette nuit, mon sommeil était agité contrairement à d'habitude.

Je ne dormais pas depuis longtemps mais je rêvais déjà. Il faisait très froid, j'étais en format chat. Je frissonnai violemment même avec mon épaisse fourrure. C'était étrange, j'avais l'intuition que c'était le jour, mais il faisait entièrement noir. Un jeune homme aux logues oreilles s'approcha de moi, un sourire vengeur au visage. Sans l'avoir commandé, je me changeai en humaine, et me retrouvai dans ma tenue de guerre, armure en acier trempé, sabre à la main, arc et carquois à l'épaule. Celui qui semblait être... un Elfe s'élança vers moi. Sans réfléchir, je levai mon sabre, et parai ses attaques. Il était rapide, très rapide, comment tous ceux de sa race. Lorsqu'il me toucha légèrement sur la joue et que je sentis mon sang couler, je me ressaisi. J'avais beau être dans un rêve, ce n'était pas une raison pour me laisser battre par un gringalet blond !
Je fronçais les sourcils, me tendis comme un arc. Mon épée tremblait presque sous la tension dans mes mains. J'attaquai, virevoltant comme un feu follet, mais décidément, il était non seulement rapide, mais aussi fort. Pour une fois, c'était un "vrai " duel : pas de don. En effet, dans mes rêves, j'étais toujours privée du mien, et cela semblait de même pour lui. Mais était-ce seulement un rêve ? J'avais l'impression d'avoir été emportée autre part.
Nos passes, feintes et fentes finirent par nous emmener en dehors de la forêt. Je reconnus alors l'endroit : nous étions sur les Plaines du Domaine Noir. L'endroit où toutes les guerres s'étaient toujours déroulées. C'est alors qu'il ouvrit la bouche, et d'une voix collant parfaitement à son aspect, comme un gant de velours, il me dit :
"Prends garde, Ehezel. Des temps sombres adviendront !"
Comment connaissait-il mon nom ? Mais il n'ajouta rien, et mon sabre passa au travers du sien, tandis qu'il s'effaçait doucement, comme un rêve qui se serait éveillé...
J'ouvris les yeux quelques secondes, puis replongeai dans cet étrange et lourd sommeil sans rêves qui me prenait parfois.

Je me réveillais tôt, il devait être environ six heures du matin. Je tentais de me relever et je me souvint que j'avais un chat sur les genoux, j'éteignais la télé qui avait fonctionné toute la nuit et je réfléchis à la meilleur façon de me lever sans réveiller Ehezel. Je la prenais délicatement et la posais sur un coussin du canapé. En marchant, je pensais à mes rêves et je me rendis compte que je n'avais plus mal à la tête. Je pris alors mon petit déjeuné et je montais dans ma salle d'entraînement. Je commençais mes exercices habituels sous forme humaine puis sous forme féline.

"Frimeuse !"

Au bout de dix minutes de jeu, je sautais sur Ehezel et juste avant de la toucher je me transformais en chat. Cela faisait un moment que je n'avais pas adopté cette forme. J'atterris sur l'épaule de mon amie en restant en équilibre parfait, elle esquissa un mouvement et je descendis. Je lui tournais le dos et j'en profitais pour m'étirer de la tête à la queue comme j'aimais le faire avant. Je me retournais lentement puis je lui lançais un regard qui signifiais, "Commence, je te suis". Je bandais mes muscles attendant son attaque.

Je pris mon élan, et feintai sur la droite. Mais, ayant anticipé mon mouvement, Aurore m'arrêta aisément d'un coup de patte quand je changeai brutalement de trajectoire pour l'attaquer de gauche. J'essayai de me reconcentrer, de me laisser guider par mon instinct félin, come la dernière fois. Son don était vraiment une arme redoutable.. Je n'aurais pas aimé être son ennemie. Je feulai violemment, et fit une sorte de salto périlleux, atterrissant juste derrière elle. Je secouai la tête, me remettant les idées en place. Je roulai sur le côté, enchaînant les mouvements tout autour d'elle, me tendant de plus en plus au fur et à mesure que la tension montait. Enfin, je me détendis comme un serpent furieux, et... la ratai.
"Zut", grommelai-je.
Comme d'habitude, elle avait fait un simple pas de côté, m'évitant avec grâce et classe.
"Vas-y un peu, s'il te plait ?" lui proposai-je.

Je ne me fis pas priée et je bondis, je regardais avec attention sa gauche, elle bougea vers la droite comme je l'avais prévu mais elle comprit ma ruse et elle recula. Je souris, autant qu'un chat le puisse, puis je me concentrais sur les pensées de mon amie. Je réfléchis à la meilleure stratégie, mais je n'avais pas d'idées en dehors des vrais combats. Je lui tournais autour, très lentement comme si j'avais tout mon temps. Quand elle me lança un regard qui signifiait quand tu veux je la regardais avec amusement. Mais elle bailla et je bondis.

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